Misungui est le pseudonyme de Marion. C'est une identité constituée d'images sensuelles ou décalées qui abondent sur les réseaux sociaux. Dans le milieu queer
parisien, elle est connue pour ses performances érotiques et situationnistes. Dans la « vraie vie », la jeune féministe libertaire loge dans un squat en attendant de réaliser un autre projet
d'existence, ailleurs et en autogestion. D'ici là, elle tente d'articuler précarité et invention, intime et politique.
En réalisant le portrait filmé de Misungui, j'entends mettre en scène une recherche d'émancipation et ses contradictions. Et à travers Marion, creuser quelques
enjeux de notre époque en crise.